Un jour j'arrêterai... au Cinescalade de Loudéac!
02 Mai 2016 - 09:51
Le Cinescalade de Loudéac est un festival du film de grimpe. Organisé par le club de Loudéac et son fer de lance : Pascal Ruffault, il a débuté il y a de ça six ans et accueille chaque année des films et leurs réalisateurs.
Presque un an après sa sortie, le film « Un jour j’arrêterai… » continue de faire parler de lui. C’est ce samedi 23 avril 2016, qu’une projection et une soirée lui ont été consacrées au Cinescalade de Loudéac. Un très beau moment pour le réalisateur, qui lui a permis de présenter et d’échanger sur son film, mais également d’aller à la rencontre des grimpeurs du club d’escalade de la ville de Loudéac et d’en savoir un peu plus sur leur région. Voici le récit de cette belle soirée, par le réalisateur en question.
Samedi 23 avril, 14h30. J’arrive en gare de Saint Brieuc, tous frais payés. Jean, grimpeur du club de Loudéac, passe sympathiquement me chercher à la sortie du train pour me faire la visite d’un petit et magnifique bout de côte bretonne : une balade plus qu’appréciable pour un alsacien qui n’a pas vu la mer depuis presque deux ans… Le vent souffle en Bretagne et ça n’est pas pour me déplaire ! J’écoute Jean, qui me conte quelques anecdotes sur la région et les sports de voiles qu’il connaît très bien puisqu’il les pratique toujours. On échange aussi sur l’escalade et même sur l’écologie, la politique…etc. Qu’il fait bon se promener en Bretagne !
16h30. C’est après avoir refait le monde que nous arrivons à l’événement en marge du Cinescalade : un Open de difficulté organisé par le club de Guerlédan. Le mur est beau, les grimpeurs chaleureux et il règne dans cet Open quelque chose de délicieusement familial. Tout le monde sourit, tout le monde se connaît et s’encourage, des juniors au vétérans (beaucoup mieux représentés que par chez nous). Vente de galettes et de crêpes bretonnes sur place, absence de bannières publicitaires… Bref, j’avoue être enthousiasmé par cette ambiance. Avis aux ouvreurs alsaciens: les participants qui étaient tombés aux qualifications avaient le droit à un autre essai en finale, dans la même voie mais légèrement remaniée (quelques changements de prises) pour l’occasion.
18h. Un peu fatigué du voyage (levé à 5 heures pour l’occasion), Jean propose de me laisser à ma chambre sur Loudéac, que je fasse une petite sieste avant d’attaquer la soirée. Là encore, je suis enthousiasmé !
Le charmant hôtel Les Voyageurs m’offrira la nuit et le petit déjeuner pour l’occasion : que d’attentions !
19h. Deux rêves plus tard, je me rends au cinéma Quai des Images de Loudéac. L’occasion d’y récupérer le fameux fichier DCP du film*, généreusement fourni par la projectionniste. Ce week-end est décidément très agréable !
Des chapiteaux se sont montés devant le cinéma ; repas offert (encore une fois), je déguste une bonne raclette et quelques verres de vin rouge en compagnie du noyau dur des membres du club. L’ambiance est conviviale et j’échange notamment avec Michel, entraineur du club, connu pour ses circuit-trainings…
20h30 et un quart d’heure breton plus tard. Nous sommes dans la salle de cinéma et me voilà en train de présenter le film, ses personnages et l’escalade en Alsace, après avoir été introduit par Pascal : personne sans laquelle je ne serais pas là !
Le film s’ouvre, les gens sont attentifs (jeunesse comprise) et je suis ému de voir mon film sur grand écran, dans une vraie salle de cinéma, devant un public totalement étranger à l’Alsace et à ses personnages. 56 minutes passent. Fin du film, applaudissements… Je dois toujours être dans ma chambre d’hôtel en train de rêver ?!...
Et voilà que le temps d’échange commence. J’apporte des précisions, on discute équipement et sécurité (ça tombe sous le sens…) et on en arrive à ma partie préférée : le pourquoi du film. J’explique, on me dit que le message passe très bien : je suis ravi !
22h30. Je prends un petit verre à la sortie du cinéma en continuant d’échanger avec les grimpeurs. Les bons desserts concoctés pour l’occasion sont légion.
23h30. Rangement des chapiteaux, photos de clôture, merci mille fois Loudéac : je vais bien dormir ce soir !
Dimanche 24 avril 8h. Effectivement, la nuit fut bonne ! Le petit déjeuner l’est tout autant. Pascal me récupère à l’hôtel pour m’emmener prendre mon train qui repart sûrement trop tôt pour Strasbourg. Ce long déplacement en valait la peine. Je reviendrai, un jour…Avec un autre film !
Je tiens à profondément remercier le club d’escalade mais également le cinéma et la ville de Loudéac ainsi que ses commerçants qui ont supporté l’événement. Un énorme merci à Pascal Ruffault, évidemment, sans qui rien ne se serait fait. Un autre énorme merci à Jean pour sa visite guidée et sa sympathie. Merci également au club de Guerlédan pour sa présence le soir de la projection.
Il fait bon être invité à Loudéac : longue vie au Cinescalade et à votre chaleureux club de grimpe !
David Hollinger
*Note pour les curieux : le fichier DCP d’un film est indispensable à la projection en cinéma. On peut le créer soi-même, mais c’est une tâche qui est plutôt réservée aux connaisseurs. Obtenir un fichier DCP pour son film est un privilège quand on est réalisateur indépendant.
Les commerçants de Loudéac qui ont participé à l’opération :
Hotel Les Voyageurs
Biocoop Callune
Super U
Opticien Krys
Boulangerie La rose des vents
Pharmacie Brotelande
Chocola’thé
Auto-école Etienne
Fleuriste l’Eclosion
LP Coiffure
Presque un an après sa sortie, le film « Un jour j’arrêterai… » continue de faire parler de lui. C’est ce samedi 23 avril 2016, qu’une projection et une soirée lui ont été consacrées au Cinescalade de Loudéac. Un très beau moment pour le réalisateur, qui lui a permis de présenter et d’échanger sur son film, mais également d’aller à la rencontre des grimpeurs du club d’escalade de la ville de Loudéac et d’en savoir un peu plus sur leur région. Voici le récit de cette belle soirée, par le réalisateur en question.
Samedi 23 avril, 14h30. J’arrive en gare de Saint Brieuc, tous frais payés. Jean, grimpeur du club de Loudéac, passe sympathiquement me chercher à la sortie du train pour me faire la visite d’un petit et magnifique bout de côte bretonne : une balade plus qu’appréciable pour un alsacien qui n’a pas vu la mer depuis presque deux ans… Le vent souffle en Bretagne et ça n’est pas pour me déplaire ! J’écoute Jean, qui me conte quelques anecdotes sur la région et les sports de voiles qu’il connaît très bien puisqu’il les pratique toujours. On échange aussi sur l’escalade et même sur l’écologie, la politique…etc. Qu’il fait bon se promener en Bretagne !
16h30. C’est après avoir refait le monde que nous arrivons à l’événement en marge du Cinescalade : un Open de difficulté organisé par le club de Guerlédan. Le mur est beau, les grimpeurs chaleureux et il règne dans cet Open quelque chose de délicieusement familial. Tout le monde sourit, tout le monde se connaît et s’encourage, des juniors au vétérans (beaucoup mieux représentés que par chez nous). Vente de galettes et de crêpes bretonnes sur place, absence de bannières publicitaires… Bref, j’avoue être enthousiasmé par cette ambiance. Avis aux ouvreurs alsaciens: les participants qui étaient tombés aux qualifications avaient le droit à un autre essai en finale, dans la même voie mais légèrement remaniée (quelques changements de prises) pour l’occasion.
18h. Un peu fatigué du voyage (levé à 5 heures pour l’occasion), Jean propose de me laisser à ma chambre sur Loudéac, que je fasse une petite sieste avant d’attaquer la soirée. Là encore, je suis enthousiasmé !
Le charmant hôtel Les Voyageurs m’offrira la nuit et le petit déjeuner pour l’occasion : que d’attentions !
19h. Deux rêves plus tard, je me rends au cinéma Quai des Images de Loudéac. L’occasion d’y récupérer le fameux fichier DCP du film*, généreusement fourni par la projectionniste. Ce week-end est décidément très agréable !
Des chapiteaux se sont montés devant le cinéma ; repas offert (encore une fois), je déguste une bonne raclette et quelques verres de vin rouge en compagnie du noyau dur des membres du club. L’ambiance est conviviale et j’échange notamment avec Michel, entraineur du club, connu pour ses circuit-trainings…
20h30 et un quart d’heure breton plus tard. Nous sommes dans la salle de cinéma et me voilà en train de présenter le film, ses personnages et l’escalade en Alsace, après avoir été introduit par Pascal : personne sans laquelle je ne serais pas là !
Le film s’ouvre, les gens sont attentifs (jeunesse comprise) et je suis ému de voir mon film sur grand écran, dans une vraie salle de cinéma, devant un public totalement étranger à l’Alsace et à ses personnages. 56 minutes passent. Fin du film, applaudissements… Je dois toujours être dans ma chambre d’hôtel en train de rêver ?!...
Et voilà que le temps d’échange commence. J’apporte des précisions, on discute équipement et sécurité (ça tombe sous le sens…) et on en arrive à ma partie préférée : le pourquoi du film. J’explique, on me dit que le message passe très bien : je suis ravi !
22h30. Je prends un petit verre à la sortie du cinéma en continuant d’échanger avec les grimpeurs. Les bons desserts concoctés pour l’occasion sont légion.
23h30. Rangement des chapiteaux, photos de clôture, merci mille fois Loudéac : je vais bien dormir ce soir !
Dimanche 24 avril 8h. Effectivement, la nuit fut bonne ! Le petit déjeuner l’est tout autant. Pascal me récupère à l’hôtel pour m’emmener prendre mon train qui repart sûrement trop tôt pour Strasbourg. Ce long déplacement en valait la peine. Je reviendrai, un jour…Avec un autre film !
Je tiens à profondément remercier le club d’escalade mais également le cinéma et la ville de Loudéac ainsi que ses commerçants qui ont supporté l’événement. Un énorme merci à Pascal Ruffault, évidemment, sans qui rien ne se serait fait. Un autre énorme merci à Jean pour sa visite guidée et sa sympathie. Merci également au club de Guerlédan pour sa présence le soir de la projection.
Il fait bon être invité à Loudéac : longue vie au Cinescalade et à votre chaleureux club de grimpe !
David Hollinger
*Note pour les curieux : le fichier DCP d’un film est indispensable à la projection en cinéma. On peut le créer soi-même, mais c’est une tâche qui est plutôt réservée aux connaisseurs. Obtenir un fichier DCP pour son film est un privilège quand on est réalisateur indépendant.
Les commerçants de Loudéac qui ont participé à l’opération :
Hotel Les Voyageurs
Biocoop Callune
Super U
Opticien Krys
Boulangerie La rose des vents
Pharmacie Brotelande
Chocola’thé
Auto-école Etienne
Fleuriste l’Eclosion
LP Coiffure
