Thomas,
ton reponse est un peu trop longue et compliqué pour mes conaissances de ton langue, car je suis del'autre coté de la frontière. Mais je ne voudrais pas critiser ton avis en ce qui concerne les références de cotation. C'est surement juste qu'il faut regarder aux routes classiques et qu'il faut se modeler sur ceux. On ne reussit toujours de faire comme ca, comme on voit à l'autre coté de cette falaise. Mais c'est la meme chose en palatinat ou encore plus extrème en frankenjura.
cordialement, Rainer

T'es sûr de vouloir relancer le sujet... !!??? 8-D

;-)

Rako. Je te conseille la lecture de ce post, dont ces considérations sont extraites :
http://www.escalade-alsace.com/bddpv/bddpv_voie.php?vid=3500
"Je considère qu'on est arrivé à un stade où l'idée que les voies de références seraient issues d'un consensus n'est plus pertinent. C'est à dire que tout le monde prend ses références où il veut, et souvent comme ça l'arrange. Or il faudrait, comme en économie, revenir à un étalon-or, et il s'avère que les voies les plus anciennes sont, par définition, celles dont cotations sont les plus stables. Dans le haut niveau, il se trouve que ce travail (se référer aux voies anciennes) aurait pu être fait par Adam Ondra, qui possède une véritable expertise en la matière. Il se trouve qu'il ne l'a pas fait (pour diverses raisons : sponsor, profit symbolique, erreur de jeunesse), il a plutôt eu tendance à remonter les cotations des voies de Huber ou Ben Moon... Grave erreur selon moi : l'opportunité ne se représentera pas. Or, si le boulot n'a pas été fait "par le haut" (et qu'on trouve des semi-débiles pour remonter les cotations de Speed et Les Spé), rien ne nous empêche de le faire "par le bas". Je suggère donc de, dorénavant, coter les voies nouvelles en fonction des plus anciennes, c'est à dire celles qui ont introduit la difficulté dans le monde de l'escalade et qui ne peuvent être discutées en fonction des standards actuels, procédure qui relève de l'uchronie ou de la réécriture de l'histoire si tu préfères." et "Tu comprends bien que ta première objection n'est pas recevable si tu considères la cotation "débile" au regard des standards actuels, ce qui relève justement de l'uchronie. Dans le sens chronologique des événements, le premier 7a ne peut pas être remis en cause qu'en comparaisons avec des voies de la même époque (les 6c d'avant, et les quelques 7a, 7a+ suivant), or globalement, les cotations sportives en Europe ont été établies approximativement entre 1976 et 1991, période où l'on avait finalement une certaine homogénéité , exactitude et honnêteté dans les cotations (sauf exceptions évidement)... Le bordel est arrivé après... Je dirais que pour références autour de 7a, il faut regarder les voies autour de 1977; pour le 8a, les voies autour de 1983 ; pour le 8c, les voies autour de 1989 ; etc. Dans notre région, c'est applicable, puisqu'il y a également une certaine homogénéité dans les styles "

Est-ce qu'on peut comparer cette voie avec la "Superlative", qui est tres classique et bien dur pour la cotation? (Malheureusement je ne connais pas les autre routes) Effectivement "Momo erectus" est tès exigeant et il faut bien se tordre pour gagner le repos. La traverse est la cerise sur le gateau - bien athletique et revendicative. Je crois que c'est une dure 6c+.

Je prend en référence les voies entrées historiquement dans les cotations en question : en l'occurrence : L'Extrême Onction, La Pilule, Encore une Fois Merci, Superlative, Traité du Désespoir, Le Calvaire, etc...
Alors on a un bon 6c+...

Et pour la cote : 6c+ ou 7a ??
Thx.

Vraiment aussi dur que dans mes souvenirs lointains... Ne prête pas à rire finalement...

Je ne sais pas d'où vient cette recote (c'était 6c+ dans l'édition) 2007 : je vais demander à MB.

7a dans le topo.
??