20 Commentaire(s)
Note globale
3/5 sur 1 avis
Infos sur la voie | |
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Région | France [Alsace-Moselle] |
Falaise | Lac blanc |
Equipeurs | ? . |
1ere ascension | (non renseignée) |
Ascensions suivantes | ? |
Hauteur | 0 mètres |
Type d'escalade | Voie |
Orientation | ? |
Rocher | Granite |
Type d'effort | ? |
Légende | |
Accès |
Par contre, je trouve la voie vraiment plus classe en remontant cette rampe plate, la gestuelle est géniale... dommage que ce soit plus dur (pour moi) !
Est-ce que c'est abordable ? ça dépend des méthodes. J'ai essayé avec les méthodes de mon partenaire qui semblent aussi être celles décrites par TL dans son article sur les voies dures du granite local. Je pense que beaucoup se sont enfermés dans cette remontée de plats en épaules et inversées avec des pieds hauts en gainage et du coup n'ont pas compris la cotation de 7c+. Avec les méthodes que j'ai utilisées (qui sont peut être celles de Jacky Hisler) ça ne peut clairement pas être plus que 7c+.
Par contre ça reste très à conditions, et c'est très facile de glisser encore et encore sur la prise clée si l'on y va pas le matin pour enchaîner...
Concernant la méthode : Après la première section, bac vertical MG et bac en inversée MD, s'asseoir sur la règle PG, ne pas se laisser distraire par les multiples plats pourris et chercher une petite règle main gauche depuis ce bac MD. Elle se trouve 20cm à gauche de la rampe plate inversée. D'ici, reprendre le bac vertical MG en épaule MD pour aller chercher la marche de pied PD. Ventouser puis chercher la règle en épaule MD sans toucher la rampe. Ramener en épaule MG dans la rampe et décaler à droite. Concrêtement on enlève une cotation bloc pour le crux et on divise par deux le nombre de mouvements.
La première "en libre" est officiellement l’œuvre de notre Jésus -Christ Dardicule National
Mince alors... je n'avais que 2 mois 1/2 !
Finalement je ne suis pas si vieux que ça.
Grâce à vos trois interventions, tout est maintenant plus clair!
Je profite de l'occasion pour lui donner des précisions qui lui permettrons d'être encore plus pointu.
En effet,ce n'est pas Robert Guéris, mais Jacques G'sell qui a "ouvert" le toit de l'Envers du Plumard dimanche 17 juin 1962 assuré par Michel Marchal. C'était , pour lui, la première fois qu'il avais l'occasion de pitonner un toit avec le fameux baudrier "Ja G'sell"
Non TL, ne me remercies pas . C'est cadeau ;-)
Bon en gros, tant que les voies étaient ouvertes par le bas on parlait d'ouvreur... Depuis que les voies "s'ouvrent" par le haut, on confond les deux termes : l'ouvreur (du haut) est devenu équipeur. Dans le cas présent HS aurait pu écrire : voie ouverte du haut (ou équipée) et libérée par Minazzi. A noter toutefois que selon un usage ancien, il revient à l'ouvreur de faire la première ascension (un petit anneau de cordelette sur le premier point indique que la libération est réservée à l'ouvreur - équipeur). Tradition tombée dans l'oubli, surtout depuis que les équipeurs vieillissants ne ont plus en mesure de libérer leurs voies, et tant que les jeunes grimpeurs ne reprendront pas l'initiative de l'équipement. Donc dans l'esprit de HS : l'ouvreur, ne pouvait être que l'équipeur et le premier ascensionniste... Inutile donc pour lui de les distinguer : c'est comme la Sainte Trinité.. ils ne font qu'un.
Enfin,tu noteras que l'on peut distinguer première ascension (et donc ouverture) et première en libre. Exemple : A la Martinswand, L'Envers du Plumard : Ouverture (et première ascension) : Robert Guéris (en tire-clou, sans étrier) ; première en Libre : Jean-Claude Droyer.
Quant à l'ouverture en SAE, c'est un abus de langage.